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Tout est question de volonté politique et poétique (Une bonne politique conforte le pouvoir et une belle poésie adoucit les mœurs)
Dernièrement, le programme «Un million de logements» a été réceptionné et sans s’attarder sur les panégyriques, le ministre de l’Habitat lance un nouveau défi t à la qualité de la production architecturale.
Lors des assises de l’architecture (octobre 2006), le président de la République n’a pas caché ses impressions à ce sujet, il a fait part de sa déception quant au visage peu élogieux qu’offre les villes du pays et a énoncé les mesures à prendre en urgence. La rédaction d’une charte de l’Habitat, qu’il a souhaitée, tarde à venir et l’amélioration de la qualité architecturale est toujours en attente. Entre temps, la réputation peu enviée, en matière de cadre de vie en Algérie, s’est internationalisée.
Une enquête du magazine américain Newsweek (août 2010) confirme le pronostic en signalant qu’«Il ne fait pas bon vivre en Algérie». Après une analyse de plusieurs indicateurs macro et microéconomiques de 100 pays, il classe le Maroc à la 67e place, Égypte à la 74e, la Syrie à la 83e et l’Algérie au 85e rang, juste avant le Yémen 92e. La Tunisie arrive en première position des pays d’Afrique, surclassant le Koweït en 40e position. Quelle que soit l’appréciation de cette enquête, elle reste néanmoins un révélateur peu discutable des discrètes retombées des réformes politiques, économiques et sociales engagées durant les deux dernières décennies.
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