(page n°20, 9 pages)
Par Ewa BEREZOWSKA-AZZAG
Professeur, Architecte-urbaniste, Directrice de recherche,
Laboratoire VUDD/EPAU Alger
Programmer, c’est prévoir. Pendant longtemps, l’urbanisme opérationnel né en réponse aux besoins d’urbanisation de l’après-guerre, fixait le cadre de la politique de programmation urbaine en lui assignant quatre objectifs majeurs, très liés au contexte sociopolitique d’antan (Zucchelli, 1983):
- répondre aux problèmes de la croissance et de l’évolution des activités
urbaines selon des choix stratégiques et tactiques;
- assurer les moyens financiers, techniques, administratifs, juridiques et humains, facteurs indispensables de toute action concrète dans l’espace urbain;
- renforcer ou créer les structures de gestion et d’intervention;
- orienter et contrôler l’impact des interventions qui dépassent le cadre urbain sous forme d’investissements centraux, mais qui s’inscrivent dans un système urbain (par exemple création d’un pôle tertiaire ou industriel, d’une infrastructure portuaire, etc.)
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