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Madani SAFAR-ZITOUN, Sociologue
Professeur à l’Université d’Alger
Le sentiment lancinant que l’on retrouve dans les discours et prises de position officielles, comme dans l’opinion publique largement partagée, est que l’Algérie vit une “crise urbaine” grave. Quelle que soit la véracité d’une telle assertion, elle a pour mérite essentiel de souligner à l’attention de tout un chacun un certain nombre d‘évidences. La première d’entre elles est la croyance que la ville “désordonnée” d’aujourd’hui n’est plus la ville sinon harmonieuse, du moins “ordonnée” d’antan.