Editorial
(page n°37, 1 pages)
Ewa BEREZOWSKA-AZZAG
Comprendre la signification complexe de ce terme nous permet de saisir la difficulté de l’approche de la question de l’habitat aujourd’hui. Vivre, ce n’est pas seulement s’abriter. C’est avant tout habiter.
Entre l’habitat nomade ou sédentaire, de montagnes ou du désert, l’habitat urbain ou rural, celui des riches ou des démunis, collectif ou individuel, les attentes fondamentales de l’habitant restent les mêmes: celles de l’intimité, de confort et de bien-être, de sécurité, d‘épanouissement individuel et collectif à la fois, aussi bien dans l’habitation que dans l’ensemble habité. Elles participent au sentiment d’identification à un lieu, vécu alors comme un espace communautaire d‘être et de paraître, d‘échange et de choix.