(page n°54, 5 pages)
Par André Larceneux,
Professeur d’aménagement et urbanisme
ThéMA UMR 6049 CNRS – Université de Bourgogne
Le récent échec de la négociation de Copenhague a montré néanmoins un aspect positif : il a révélé une incontestable prise de conscience mondiale des questions environnementales. Si des actions coordonnées et des objectifs chiffrés ont été repoussés, il est apparu cependant que, tant du côté des Etats-Unis que de la Chine, les plus gros pollueurs, une nouvelle perception des dangers climatiques, en particulier parce que ces pays sont directement concernés, notamment pour la gestion de la ressource en eau et de la production agricole. Mais ils le sont aussi par des accidents climatiques (sécheresse, inondations, incendies…) qui touchent leurs principales villes1. Des mesures localisées doivent et seront prises à ce niveau de décision que sont les villes et les Etats, en attendant une coordination internationale. Mais plusieurs questions restent posées.