Par Djaffar Lesbet, Architecte sociologue
(Page n°58, 04 pages)
Nul ne peut être indifférent au devenir de la Casbah. Tout comme nul n’ignore qu’elle agonise en silence.
La lente déchéance de la Casbah est le résultat cumulé des atermoiements additionnés de maltraitances volontaires et rentables. Les abus dont souffre la Casbah sont régulièrement alimentés par des projets inachevés, travaux en urgence perpétuelle, relogement hasardeux, aides sporadiques régulières, le tout renforcé par l’absence de bilan à court terme et de perspectives à long terme.
Devons-nous assister passivement à une gabegie généralisée qui condamne la Casbah à terme, nonobstant les subventions (budgets + logements) qu’accordent régulièrement les pouvoirs publics aux organismes, propriétaires, habitants, occupants et squatteurs de la Casbah ?